Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Université Régionale des Métiers et de l'Artisanat
Dans le strict respect de la réglementation publiée au Journal officiel, le contrôleur technique vérifie l’état et la conformité des véhicules. Il dispose d’un équipement conçu pour tester toutes les parties soumises au contrôle : direction, éclairage, freins, pneumatiques, suspension, et bien sûr pollution. Il ne répare pas mais, selon les anomalies rencontrées, il va plus loin dans ses investigations pour en trouver l’origine. En fin de procédure, il établit un bilan à valeur règlementaire.
Professionnel de la sécurité, le contrôleur technique est passionné par la mécanique et traque jusque dans les recoins, dans des postures parfois inconfortables, les failles au bon fonctionnement du véhicule. Agréé par l’État, il doit avoir un casier judiciaire vierge et se montrer scrupuleux en matière de respect des normes. Mais il n’est pas un auxiliaire de police et ne contraint les clients à des contre-visites qu’en cas de nécessité : il doit alors être patient et pédagogue dans ses explications.
Les centres de contrôle technique emploient rarement plus de trois ou quatre contrôleurs, mais recrutent régulièrement. Avec l’expérience et le goût des responsabilités, un salarié peut devenir chef d’équipe ou de centre, voire s’installer à son compte. Dans ce cas, l’investissement de départ est assez lourd en équipements. Il est par ailleurs recommandé de se former aux bases de la comptabilité-gestion. S’il veut se reconvertir vers la réparation, le contrôleur devra passer par une formation de remise à niveau.