Occitanie / Pyrénées-Méditerranée
Université Régionale des Métiers et de l'Artisanat
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Université Régionale des Métiers et de l'Artisanat
Au volant d’un véhicule confortable et parfaitement entretenu, le chauffeur de taxi transporte des particuliers. Pour optimiser son activité, il anticipe le trafic et se poste au bon moment à des endroits clés : aéroport, gare, discothèque, hôtel... Lorsqu’il est conventionné pour le transport médical assis, le chauffeur de taxi peut transporter des personnes malades ou handicapées entre leur domicile et des unités de soins. Il rapatrie aussi des personnes à la demande de compagnies d’assurance. Son statut est variable : artisan, locataire ou salarié. Le premier, très majoritaire, est propriétaire d’une licence d'autorisation de stationnement, parfois coûteuse, mais varie selon sa situation géographique et son chiffre d'affaires, au même titre qu'un commerce ; le second utilise en tant qu'artisan un véhicule appartenant à une société ou à un artisan loueur ; enfin, le troisième travaille pour une compagnie.
Sa conduite est souple et sa patience est autant à l’épreuve des embouteillages que des clients exigeants. Le chauffeur de taxi aime le contact et se montre soucieux de la ponctualité. Il ne transige pas avec la sécurité au volant, ni avec la réglementation stricte de son activité. Assis toute la journée ou la nuit dans la même position, son dos et ses lombaires sont résistants. L’entretien à moindre coût de son véhicule requiert des connaissances en mécanique. Il ne compte pas ses heures ni ses jours de travail.
Le chiffre d’affaires du chauffeur de taxi dépend de son statut. La grande majorité est constituée d’artisans qui ont investi dans un véhicule fiable et racheté sa licence à un ancien conducteur – entre 10 000 et 250 000 euros selon le lieu d’exercice. Les salariés ou locataires cherchent fréquemment à accéder à ce statut après quelques années d’exercice, car il permet de gérer son activité avec beaucoup de souplesse.
